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  • Photo du rédacteurLumière quotidienne

20/11/20 "Ceci est mon Corps, livré pour vous"

« Rien n’est plus que l’Amour qui est au cœur de Dieu dans l’Eucharistie. C’est l’union, la consommation, c’est lui en nous, nous en lui : n’est-ce pas le ciel sur la terre ? Le ciel dans la foi, en attendant le face à face tant désiré. » (L165, Sainte Elisabeth de la Trinité)


« Dieu seul sait combien de douceurs j’ai éprouvées, surtout après la messe, à tel point que je les ressens encore en moi. La tête et le cœur me brûlaient, mais c’était d’un feu qui me faisait du bien. Ma bouche goûte toute la douceur des chairs immaculées du Fils de Dieu. Oh, si en ce moment où je sens encore presque tout, je réussissais à enfouir pour toujours dans mon cœur ces consolations, je serais certainement dans un paradis !

Que Jésus me rend joyeux ! Comme son esprit est doux ! Je suis plein de confusion et ne sais rien faire d’autre que pleurer et répéter : “Jésus, ma nourriture !...” Ce qui m’afflige le plus, c’est que je récompense tout cet amour de Jésus par tant d’ingratitude... Il m’aime toujours et me serre toujours plus contre lui. Il a oublié mes péchés et l’on dirait qu’il ne se souvient que de sa miséricorde... Il vient en moi chaque matin et déverse dans mon pauvre cœur toutes les effusions de sa bonté. Je voudrais, si c’était en mon pouvoir, laver de mon sang ces lieux où j’ai commis tant de péchés, où j’ai scandalisé tant d’âmes. Mais vive toujours la miséricorde de Jésus !

Ce même Jésus me demande presque toujours de l’amour. Et, plus que la bouche, c’est mon cœur qui lui répond : “Mon Jésus, je voudrais... et je ne peux plus continuer. Mais, à la fin, je m’écrie : “Oui, Jésus je t’aime et je sens même le besoin de t’aimer davantage ; mais, Jésus, de l’amour dans le cœur, je n’en ai plus, tu sais que je t’ai tout donné ; si tu veux plus d’amour, prends mon cœur et remplis-le de ton amour et, ensuite, commande-moi donc de t’aimer, je ne m’y refuserai pas, au contraire ; je t’en prie, fais-le, je le désire. »

(Padre Pio, Lettre au Père Agostino, 21 mars 1912)

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